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titorelli
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-//La communisation n’est pas une expérimentation pacifique de nouvelles façons de vivre, mais la réponse révolutionnaire du prolétariat à une crise sociale aiguë. Ce texte présente quelques observations de ce lien à la lumière de la crise actuelle//((Ce texte a d'abord été publié dans //Riff-Raff// n°9, 2011.)).+//La communisation n’est pas une expérimentation pacifique de nouvelles façons de vivre, mais la réponse révolutionnaire du prolétariat à une crise sociale aiguë. Ce texte présente quelques observations de ce lien à la lumière de la crise actuelle//.
  
 La lutte de classe entre prolétariat et capital est permanente et conditionne l’ensemble de nos vies. Dans la plupart des cas elle prend des formes relativement pacifiques, mais tout au long de l’histoire elle a aussi donné naissance à de nombreux mouvements révolutionnaires qui ont menacé l’existence du mode de production. Ces mouvements ont toujours commencé par un refus des conditions de vie prolétariennes insoutenables, mais leur caractère révolutionnaire n’est pas dû à une exploitation « excessive » qui remettrait régulièrement en cause le capitalisme. Souvent c’est plutôt un traitement « trop coulant » de la classe ouvrière qui est la cause immédiate de l’agitation sociale. On peut prendre comme exemple la Grèce, où on a dû, en définitive, remédier au très mauvais état des finances publiques (qui, selon les représentants de la bourgeoisie, viendrait des conditions trop avantageuses accordées à plusieurs catégories de travailleurs) en saignant la classe ouvrière. Comme l’exploitation et la production de plus-value sont deux faces de la même médaille et puisque le rapport capitaliste vit de la production de plus-value, c’est-à-dire de l’exploitation des travailleurs, la contradiction de classe appartient nécessairement à son essence la plus fondamentale. Il ne peut jamais s’extraire de cette contradiction, et ceci quelle que soient les différentes mutations de son mode de production. Par conséquent, la menace de l'implosion de ce rapport est toujours présente, elle est là, tapie derrière chaque crise sévère.  La lutte de classe entre prolétariat et capital est permanente et conditionne l’ensemble de nos vies. Dans la plupart des cas elle prend des formes relativement pacifiques, mais tout au long de l’histoire elle a aussi donné naissance à de nombreux mouvements révolutionnaires qui ont menacé l’existence du mode de production. Ces mouvements ont toujours commencé par un refus des conditions de vie prolétariennes insoutenables, mais leur caractère révolutionnaire n’est pas dû à une exploitation « excessive » qui remettrait régulièrement en cause le capitalisme. Souvent c’est plutôt un traitement « trop coulant » de la classe ouvrière qui est la cause immédiate de l’agitation sociale. On peut prendre comme exemple la Grèce, où on a dû, en définitive, remédier au très mauvais état des finances publiques (qui, selon les représentants de la bourgeoisie, viendrait des conditions trop avantageuses accordées à plusieurs catégories de travailleurs) en saignant la classe ouvrière. Comme l’exploitation et la production de plus-value sont deux faces de la même médaille et puisque le rapport capitaliste vit de la production de plus-value, c’est-à-dire de l’exploitation des travailleurs, la contradiction de classe appartient nécessairement à son essence la plus fondamentale. Il ne peut jamais s’extraire de cette contradiction, et ceci quelle que soient les différentes mutations de son mode de production. Par conséquent, la menace de l'implosion de ce rapport est toujours présente, elle est là, tapie derrière chaque crise sévère.